Le député Frédéric Reiss remet son rapport sur la gouvernance de l’école à Luc Chatel


Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, a pris connaissance des principaux éléments du rapport du député Frédéric Reiss. Il en a salué les grandes qualités d’investigation, d’écoute et de synthèse, mais aussi la richesse de proposition. Ce rapport est mis en ligne dès aujourd’hui afin de permettre une information la plus large possible. www.education.gouv.fr/rapport-reiss-2010

Au terme d’une mission de six mois réalisée à la demande du Premier ministre, le député Frédéric Reiss propose d’explorer plus avant quelques chantiers sur « la gouvernance » de l’école : structuration des écoles, rôles des partenaires, missions du directeur.

Le rapport met l’accent sur l’impossibilité d’élaborer un modèle unique en raison des fortes spécificités territoriales. Il prône « l’esprit d’initiative » des enseignants, qui mène à l’élaboration d’expérimentations à partir d’un projet commun, validé par un « contrat local ».

L’esprit général de ces propositions coïncide avec la méthode et les orientations choisies par Luc Chatel :

* la conduite d’expérimentations adaptées aux situations diverses, afin de tenir compte des réalités sociales ou territoriales, ainsi que le recommande le rapport Reiss ;
* la volonté de mettre en valeur les initiatives d’équipes pour valoriser la « ressource humaine » dans l’intérêt des élèves ;
l’attention portée à la réussite de chaque élève, en particulier par la multiplication des dispositifs d’aide personnalisée ou de remises à niveau propres à chaque situation ;
* le choix d’une responsabilité accrue pour les acteurs locaux, en évolution pour les chefs d’établissement, mais qui reste encore à améliorer pour les directeurs d’école, comme le signale le député Reiss ;
* la recherche de partenariats nouveaux, notamment entre État et collectivités, qui favorisent le développement commun sans limiter la liberté des territoires, ce qui est l’une des préoccupations du rapport.

Ainsi, l’évolution juridique vers des « regroupements » en réseau rural, mais aussi la force pédagogique des continuités de « l’école du socle commun » pour les grosses écoles et leur collège de recrutement font partie des mesures préconisées par le député, qui met le contrat volontaire et l’expérimentation partagée au cœur de ses propositions.
L’évolution de l’école primaire française est continue depuis quelques années : nouveaux programmes, nouvelle organisation horaire, nouvelles évaluations, par exemple, marquent des étapes importantes. Mais la question de la gouvernance pédagogique dans l’intérêt des élèves demande qu’on expérimente de nouvelles réponses. Le rapport présenté par Frédéric Reiss apporte à cet égard des suggestions utiles, d’autant plus qu’elles sont marquées par une analyse pragmatique des fonctionnements scolaires.

Certaines des recommandations de ce rapport vont donc pouvoir être mises à l’étude, en écho avec la préparation d’un plan numérique pour l’école, en relation avec la réflexion sur les rythmes scolaires ou en complément du plan de lutte contre l’illettrisme.

C’est en effet par la coordination de diverses mesures innovantes et cohérentes, par une plus grande attention portée aux situations locales et aux besoins de chaque élève, que nous ferons progresser l’école primaire.

Facebooktwitterlinkedin

Catégories :

Catégories