LE 15 MAI, JOURNÉE MONDIALE DES BLAIREAUX

Pour améliorer les connaissances sur le blaireau et alerter sur la cruauté de la chasse par déterrage, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) consacre une Journée Mondiale à ces petits mammifères injustement persécutés en France. Avec le soutien de nombreuses associations partenaires, des animations sont proposées partout à travers le pays, avec un temps fort médiatique à Paris, place de la République, le 15 mai 2022 à partir de 14h. 

Les blaireaux labourent-ils les champs de maïs ? Font-ils dérailler les trains ? Mangent-ils les enfants ? Méritent-ils vraiment qu’on les insulte ?! 

Pour répondre à ces questions et tordre le cou à toutes les légendes urbaines et rurales, l’ASPAS et ses partenaires espèrent interpeller un maximum de personnes le 15 mai, à l’occasion de la toute première Journée Mondiale des Blaireaux. Conférences, sorties naturalistes, expositions… : partout en France, différents évènements sont proposés pour tous les publics (liste complète à consulter ici). 

L’ASPAS, elle, propose un rassemblement citoyen et inter-associatif à Paris, Place de la République (à partir de 14h). Nous y installerons un stand éphémère et simulerons une scène de déterrage pour sensibiliser le grand public au sort que certains réservent aux blaireaux, en présence de Hadi, le célèbre acteur à la cravate rouge des vidéos « Amis des Lobbies » diffusées sur les réseaux sociaux. 

C’est qui, le blaireau ?

Le blaireau est un mustélidé sociable, discret, aux mœurs essentiellement nocturnes. Ces « petits ours des campagnes » vivent en clans, dans des terriers souvent très élaborés creusés dans les forêts, les talus, les champs. Ils se nourrissent de vers, de fruits, de larves, de petits mammifères, d’amphibiens. Leur cycle de reproduction est complexe et la période de dépendance des jeunes est très variable : au 15 mai, des blaireautins non sevrés sont susceptibles de se trouver encore au terrier, comme peuvent en témoigner les soigneurs des centres de faune sauvage. 

Une pétition au Sénat pour demander la fin du déterrage

Le 15 mai n’est pas une date choisie au hasard : ce jour-là, chaque année, les chasseurs adeptes de « vénerie sous terre » peuvent légalement s’en prendre à des familles entières de blaireaux, directement au terrier. Pour cela, ils utilisent des pelles, des pioches, des pinces géantes ainsi que des petits chiens introduits dans les galeries souterraines pour mordre et acculer les animaux, avant de les tuer au fusil ou à l’arme blanche.

Cette pratique violente, source d’atroces souffrances pour les blaireaux, est interdite presque partout en Europe. Une pétition lancée par l’ASPAS le 30 mars dernier sur la plateforme e-Sénat a déjà recueilli plus de 12 000 signatures. L’objectif est d’en atteindre 100 000 avant fin septembre 2022, échéance à laquelle le Sénat pourra décider d’y donner suite et étudier ainsi une proposition de loi mettant fin à cette horreur.  

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