Le Running, valeur sûre pendant la crise

La Fédération Française d’Athlétisme présente ce jour les résultats de son étude sur l’état de la pratique du Running en France en 2022. Réalisée au cours du mois de mars dernier avec le concours de l’Union Sport et Cycles, auprès d’un panel représentatif de la population française de près de 3000 personnes, cette étude dresse un panorama réaliste de ce qu’incarne aujourd’hui le Running dans l’Hexagone.

Cette pratique incontournable, dont l’organisation et la promotion sur le territoire national sont assurées par la Fédération Française d’Athlétisme, est ainsi la troisième activité physique la plus pratiquée dans le pays. Le Running est par ailleurs de plus en plus prisé par les femmes, et a su attirer dans ses rangs de nouveaux pratiquants depuis la crise sanitaire, au cours de laquelle les préoccupations liées au bien-être et à l’épanouissement personnel se sont accentuées.

Très précisément, 24% de la population française sondée (18-85 ans) déclare pratiquer le running, a minima de manière occasionnelle, mais pour 2/3 (65%) d’entre-eux de manière régulière (minimum une fois par semaine). Cela fait du Running la troisième activité physique la plus pratiquée en France, derrière la randonnée et le vélo, mais devant – dans cet ordre – la natation, le fitness, le cross-fit, le football, le tennis, etc.
En valeur absolue, cela indique que 12,4 millions de Français âgés de 18 à 85 ans pratiquent le Running (dont 1,4 million de traileurs).

La France compte 2,1 millions de néo-runners, soient les pratiquants ayant débuté leur activité au cours des deux dernières années, durant la crise sanitaire. Ces néo-runners constituent dès lors pas moins de 17% de la population pratiquante globale actuelle.
Les périodes de confinement, qui contraignaient la population à des sorties restreintes dans le temps et l’espace, ont notamment convaincu bon nombre de Français de se convertir à la pratique du Running.
Malgré un contexte fortement restrictif (80% des courses annulées en 2020, 60% des courses annulées en 2021), le Running a donc toutefois séduit, fort de valeurs dépassant le seul cadre compétitif et de dépassement de soi. Nombreux sont ceux qui ont, en effet, trouvé dans la pratique du Running une réponse à des problématiques qui constituent aujourd’hui un mouvement sociétal de fond né de la crise sanitaire : la préoccupation du corps et de la santé, mais aussi l’attrait retrouvé de la population – notamment urbaine – vers la nature.

Si les hommes demeurent aujourd’hui majoritaires parmi les pratiquants Running, l’écart tend à se réduire, voire à s’inverser, puisqu’au cours des deux dernières années, 54% des néo-runners étaient des néo-runneuses.
La population féminine s’est ainsi majoritairement retrouvée dans les motivations nouvelles à pratiquer le Running : l’épanouissement personnel, le bien-être et la santé constituant la motivation première de 68% des femmes, contre 60% des hommes.

Ce dernier chiffre, incarnation de la bascule constatée des motivations à pratiquer une activité physique depuis la crise sanitaire, indique combien la préoccupation du bien-être est aujourd’hui devenue dominante.
A la question posée à l’ensemble du panel : « Pour vous, la pratique du Running est prioritairement synonyme de… (plusieurs réponses possibles) » :
– 76% des sondés ont donc répondu « santé, bien-être et entretien du corps,
– 25% « entraînement et préparation d’une performance »,
– 15% « relever un défi, un challenge »,
– 12% « compétition »,
– 11% « lien social ».

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