Entre multimodalité et préoccupations environnementales, l’étude Odoxa pour BMW Group France passe au crible la mobilité à Strasbourg et dans la région Grand Est

Aujourd’hui, la mobilité ne peut être pensée sans prendre en compte l’ensemble des enjeux climatiques, énergétiques, sanitaires, de qualité de l’air ou encore la spécificité de chacun des territoires. A travers le RE :IMAGINE TOUR, organisé dans cinq grandes métropoles françaises, BMW Group France souhaite réunir les initiatives et acteurs locaux afin que les ambitions deviennent réalité et engager le mouvement vers une mobilité plus responsable et adaptée aux nouveaux usages.

Quel est le vrai visage de la mobilité de la région Grand Est et l’agglomération strasbourgeoise ?

Habitudes de transports, changements provoqués par la crise sanitaire, enjeux environnementaux, piétonisation des centres-villes ou encore développement de l’électromobilité, l’étude menée par l’institut de sondage Odoxa pour BMW Group France bat en brèche les idées reçues.

85 % des strasbourgeois sont heureux de leurs trajets quotidiens.

En voiture, en deux-roues, en tram ou à pied, la cohabitation des mobilités se passe bien à Strasbourg ! Alors que la ville est la 9e ville plus congestionnée de France*, 85 % des strasbourgeois, et, plus encore, les habitants de la région Grand Est (96 %) se disent globalement heureux de leurs trajets quotidiens. Un constat qui se retrouve dans les mêmes proportions chez les conducteurs quotidiens (82 % des strasbourgeois et 96 % des habitants de la région Grand Est). D’ailleurs, les strasbourgeois sont particulièrement satisfaits de l’offre de transport (72 % contre 66 % dans les autres régions) et 60 % d’entre eux s’accordent à dire que la cohabitation entre les différents modes de transport (piéton, scooter/moto, tram, bus, vélo, taxi, voiture…) se passe plutôt bien. Ils affirment même à 73 % (contre 54 % dans la région Grand-Est et 61 % dans les autres régions) que, depuis ces dernières années, la ville s’est engagée dans une politique dynamique pour rendre la mobilité plus accessible à tous.

Pour autant, les « galériens des transports » existent bien, ils représentent près d’un habitant sur cinq (18 %) contre un quart à un tiers des Parisiens et surtout des Franciliens qui se plaignent de leurs trajets quotidiens.

Tram-auto-vélo : la multimodalité est entrée dans les habitudes de la région Grand Est.

A Strasbourg comme dans le reste de la France, l’étude Odoxa-BMW Group France révèle que la multimodalité est la règle : les automobilistes sont tour à tour adeptes des transports en commun, du vélo ou du deux-roues motorisé. En effet, dans la capitale européenne, plus de 8 habitants sur 10 utilisent chaque jour le bus/tram (86 %), et 6 sur 10 prennent le train. À Strasbourg, et plus encore dans l’ensemble de la région Grand Est, la voiture est, comme partout en France, le mode de transport le plus utilisé par les habitants : 9 sur 10 l’utilisent, dont 62 % qui prennent le volant plusieurs fois par semaine (37 % tous les jours).

Strasbourg, capitale française du vélo ?

Parmi les modes de transport les plus utilisés dans la capitale européenne, le vélo s’offre une place de choix. Strasbourg compte 69 % de cyclistes et 25 % l’utilisent pour des trajets quotidiens, soit 12 points de plus que la moyenne nationale. Cet attrait pour le vélo s’est affirmé avec la crise du Covid-19. Alors que plus d’un strasbourgeois sur deux (56 % contre 37 % dans les autres régions) a changé ou prévoit de changer prochainement de mode de transport, c’est le vélo qui les séduit le plus : 77 % déclarent se déplacer plus à vélo qu’avant la crise (contre 62 % dans la région Grand Est et 64 % dans les autres régions). Mis à part le vélo qui a profité de la crise sanitaire, tous les autres modes de transport ont eu tendance à reculer depuis le début de la crise. En cause, la généralisation du télétravail : 49 % des habitants de Strasbourg (65 % dans la région Grand Est) se déplacent moins et donc, prennent moins les transports en commun (59 % des strasbourgeois et 72 % des habitants de la région Grand Est) que sur l’ensemble des 5 régions (62 %).

Les préoccupations environnementales autour de la mobilité divisent.

Boom du vélo, piétonisation du centre-ville, zones à faibles émissions (ZFE), les strasbourgeois et les habitants de la région Grand Est sont en avance sur les autres régions concernant les enjeux de mobilité durable. Ils sont particulièrement attentifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. A ce titre, 75 % des Strasbourgeois connaissent la zone à faible émissions (ZFE), soit 20 % de plus que dans les autres régions bien que peu d’entre eux (31 %) sachent si leur véhicule est concerné. Toutefois, des résistances persistent à Strasbourg plus que dans les autres régions, notamment sur le « tout électrique » et la fin des voitures thermiques d’ici 2035 (63 % ne sont pas d’accord avec cette décision de la Commission européenne contre 51 % pour l’ensemble des régions). Seuls 4 strasbourgeois sur 10 (42 %) et près d’un habitant de la région Grand Est sur deux (48 %) envisageraient d’acheter un véhicule électrique si son territoire était mieux équipé en bornes de recharge publiques. Enfin, les strasbourgeois sont divisés sur la question de la piétonisation du centre-ville : alors que 52 % d’en eux sont favorables à cette mesure, notamment parce qu’elle permet de réduire la pollution en ville (67%), 70% la considèrent comme pénalisante pour les habitants des périphéries qui doivent venir à Strasbourg en voiture (73% dans la région Grand Est).

Alain Jund, Vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg : « Dans la démarche que nous avons engagée sur la ZFE, nous avons dialogué avec la filière automobile qui sentait qu’il y avait un pas technologique à franchir. Ce dialogue va permettre de faire avancer les politiques de mobilité et de faire un saut technologique sur la manière dont on se déplace ».

Vincent Salimon, Président du directoire de BMW Group France : « Les habitants de la région Grand Est se révèlent très attentifs aux enjeux environnementaux liés à la mobilité. Et si quelques résistances persistent notamment sur les questions d’électromobilité, notre rôle, en tant qu’acteur de la mobilité durable, est de les accompagner dans cette transition grâce à une démarche incitative et pédagogique plutôt que des politiques punitives. C’est en embarquant des technologies comme la fonction eDrive zone, qui active automatiquement le mode électrique dans les ZFE, ou en participant activement au déploiement des bornes de recharge publiques via le réseau Ionity, mais aussi chez les particuliers et en entreprise avec des start-ups innovantes comme ZePlug et ChargeGuru, que nous prenons part au changement ».

* Étude GPS TomTom, publié jeudi 23 janvier 2020 sur les conditions de circulation en 2019 dans 416 villes du monde et 57 pays

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