Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin août 2021

En août 2021, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) progresse de 6,4 %, après la baisse de 7,0 % en juillet et la hausse de 5,3 % en juin, portant à + 4,2 % l’évolution sur trois mois. Cette progression pourrait s’expliquer en partie par un effet calendaire, des entreprises ayant pu avancer au lundi 30 août des embauches habituellement opérées début septembre. L’évolution sur un an est de + 10,9 % et celle par rapport à février 2020, dernier mois avant la crise, s’établit à + 11,9 %.

La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en août 2021 s’explique par l’augmentation des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 9,4 %) et de celles en CDI (+ 3,4 %). Sur un an, les déclarations d’embauche en CDD de plus d’un mois progressent de 7,3 % tandis que celles en CDI de 15,0 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 14,4 % et + 9,2 %.

Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois progressent de 13,9 % en août 2021 et restent en hausse de 4,9 % sur trois mois (+ 20,1 % sur un an ; + 13,8 % par rapport à février 2020).

Au deuxième trimestre 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 2,1 % après avoir reculé de 1,7 % le trimestre précédent. Elle augmente de 21,0 % sur un an (après + 0,5 % ) et a quasiment retrouvé son niveau du quatrième trimestre 2019.

En juillet 2021, compte tenu du contexte de crise prévalant un an plus tôt, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 8,4 % sur un an en lien notamment avec le niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) en juillet 2020. La part de l’assiette chômage partiel s’élève à 0,9 % en juillet 2021, contre 3,0 % en juillet 2020. Bien qu’en repli par rapport aux périodes précédentes (1,3 % en juin 2021), cette part reste significativement plus élevée que celle mesurée avant la crise de la Covid-19 (moins de 0,2 % en général). Néanmoins, la masse salariale est en juillet 2021 supérieure de 3,5 % à son niveau de juillet 2019.

Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore fortement les taux d’impayés des cotisations. Néanmoins, en août 2021, le taux d’impayés à la fin du mois d’échéance, hors taxations d’office, s’améliore (2,76 % après 3,88 % le mois précédent). Il en est de même pour le taux à échéance + 30 jours, qui s’établit à 2,61 % après 3,57 %. Celui échéance + 90 jours qui reflète la situation du mois de mai est en légère hausse par rapport au mois précédent (2,76 % après 2,42 %) mais est en repli sur 3 mois (- 0,27 point).

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