Qui a dit que les extraterrestres avaient attendu le XXe siècle pour envahir la Terre ? Certainement pas le réalisateurJon Favreau ! Dans Cowboys & Envahisseurs, son adaptation du comic book du même nom, il signe une association originale et totalement réussie entre western et science-fiction, et distille une ambiance particulière et inédite. Plein d’action et d’humour, ce cocktail explosif met en scène un tandem de choc : Harrison Ford et Daniel Craig, entourés de jeunes talents et servis par un scénario digne d’une véritable chevauchée fantastique. De quoi surprendre le spectateur et faire travailler son imagination à travers un pur moment de divertissement.
Synopsis
Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé (Daniel Craig) se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde (Harrison Ford), les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs…
Il E.T une fois un concept inédit
Mariage insolite entre deux genres radicalement différents, Cowboys & Envahisseurs scelle avec succès l’union du western et de la sciencefiction. Réussissant un pari osé, Jon Favreau parvient à trouver le juste équilibre et à faire cohabiter ces deux univers sans qu’ils ne se cannibalisent. En toile de fond : un récit épique dans la grande tradition des films dédiés au Far West, au cours duquel des aliens surgissent de façon inattendue, mais parfaitement assumée, à travers une terrifiante invasion. Les codes magnifiant les genres sont rigoureusement travaillés, tant pour le western (paysages sauvages somptueux, bagarres, évasion, chevauchées, …), que pour la sciencefiction (aliens monstrueux, enlèvements, vaisseaux spatiaux, technologie de pointe, …) : Un mélange explosif, qui rend hommage à chacun des deux genres.
Accordant une place de choix aux décors authentiques des contrées de l’Ouest sauvage américain, l’action de Cowboys & Envahisseurs se situe dans une petite ville poussiéreuse et endormie dénommée Absolution, dans laquelle les journées se résument à boire et à subir les doléances du Colonel Dolarhyde (Harrison Ford) et de son fils (Paul Dano). Dans ce cadre, une invasion extraterrestre pourrait sembler anachronique. Pourtant, à l’époque, il existait déjà divers témoignages et légendes sur de curieux engins se déplaçant dans le ciel, que l’on assimilait à des démons venus tout droit des Enfers. Les scénaristes du film se sont d’ailleurs inspirés d’une photo prise en 1875 dans le New Hampshire, censée représenter un extraterrestre…
Afin de maintenir un équilibre entre les deux univers visuels, Jon Favreau a tenu à ce que tout ce qui se rapporte aux envahisseurs soit conçu dans l’esprit du XIXe siècle. La machinerie extraterrestre est donc loin de l’imagerie traditionnelle de la science-fiction et a été créée telle qu’on pouvait se la représenter alors, avec des vaisseaux aux formes d’insectes, des armes rétro-futuristes, des tables de vivisection pourvues de pinces géantes et une multitude d’éléments très travaillés. Réciproquement, le réalisateur a souhaité que le décor soit en résonance avec la Révolution industrielle, afin de souligner le vent futuriste qui régnait à cette époque.
Ce film est donc issu d’un projet audacieux : juxtaposer un film d’extraterrestres fantastique à un western sincère. Tiré du roman graphique de Scott Mitchell Rosenberg, les droits d’adaptation en ont attiré plus d’un avant même que la BD ne soit terminée… Steven Spielberg s’est même demandé pourquoi « personne n’avait pensé à faire quelque chose comme ça avant ».
Des effets spéciaux époustouflants
Des aliens plus vrais que nature
L’apparence physique des extraterrestres, ainsi que leur attitude, s’inspirent quant à elles des films Alien et Predator. Déclinant les codes du cinéma qui a bercé leur enfance, les auteurs jouent sur le mystère, la peur du noir et la menace d’un danger imminent afin de laisser libre cours à l’imagination du spectateur. Invisibles dans un premier temps, les envahisseurs font donc des apparitions furtives, puis se dévoilent peu à peu avant d’enfin se révéler au grand jour.
À nouveau dans un souci de cohérence entre les deux univers, Steven Spielberg a tenu à ce que l’équipe du film prête une attention particulière à l’allure des aliens, ainsi qu’à leur façon de se mouvoir. C’est ainsi qu’a été créé un extraterrestre unique en son genre, qui se démarque tant par son mécanisme que par son aspect, à mi-chemin entre insecte, amphibien et monstre sous-marin. Selon Shane Mahan (producteur d’effets-spéciaux, Legacy Effects – Iron Man, Avatar), « c’est l’une des créatures les plus sophistiquées que nous ayons créées depuis longtemps ».
Une prouesse visuelle signée ILM
Le film, ponctué d’attaques, d’enlèvements ou encore d’explosions spectaculaires, est d’un réalisme incroyable. Ces prouesses visuelles sont à attribuer à Industrial Light & Magic (ILM), la mythique société créée voici trente-cinq ans par George Lucas et multiplement oscarisée. Cette dernière est à l’origine des effets spéciaux de plus de deux cents films dont ceux des sagas Indiana Jones, Pirates des Caraïbes, Star Wars, Harry Potter et Transformers.
Une équipe fantastique
Derrière la caméra
Cowboys & Envahisseurs est le fruit de la rencontre entre Steven Spielberg, dont le nom est associé à quelques-uns des plus grands chefs-d’oeuvre du cinéma américain, et le réalisateur en vogue Jon Favreau. Pour le premier, les deux genres mis à l’honneur étaient faits l’un pour l’autre, et Jon Favreau s’est montré à la hauteur de ses attentes. En effet, le réalisateur est parvenu à transformer les contraintes liées à la singularité du sujet en véritables atouts : c’est notamment grâce à l’éclectisme du réalisateur que le film parvient à associer la grandeur épique du western à la magie de la sciencefiction : il a réussi à transformer en véritables atouts les limites imposées par le mariage des deux univers.
Favreau a débuté sa carrière cinématographique en tant qu’acteur ; il a multiplié les seconds rôles dans des films d’action (Batman Forever, Deep Impact,…), avant de s’illustrer dans de nombreuses comédies familiales (Swingers, Very Bad Things, la série « Friends »…). Artiste multifacette, il est également scénariste, metteur en scène et producteur. Il est finalement passé derrière la caméra en 2000 et a signé notamment les deux premiers volets de la saga Iron Man. Nourri depuis toujours par le langage visuel de Spielberg, celui-ci a beaucoup influencé son travail. Leur collaboration sur Cowboys & Envahisseurs a donc représenté pour Favreau l’occasion rêvée de collaborer avec l’un des maîtres du genre SF.
L’écriture du scénario a été confiée à Damon Lindelof, l’un des créateurs de “Lost, les disparus”, également connu pour sa contribution à des séries comme “Preuve à l’appui” et “Nash Bridges”. Lindelof a été secondé dans cette mission par Roberto Orci et Alex Kurtzman, un duo de scénaristes très prisés, que ce soit par la télévision ou par le cinéma. Ils ont notamment contribué aux succès de Transformers, Mission : Impossible 3 et Star Trek.
Pour surprendre les fans du roman graphique éponyme publié en 2006 et séduire les amateurs de westerns comme de science-fiction, les scénaristes ont retravaillé l’histoire d’origine et décrivent le film comme un Impitoyable à la sauce Alien. Emballés par le projet, qui fait référence au cinéma de leur enfance, ils ont su conserver l’authenticité du concept, trouver le bon équilibre entre émotion et action et créer des personnages forts pour doter le film d’un style inédit qui interpelle le spectateur.
Quand Indiana Jones rencontre James Bond
C’est un tandem de choc qui tient le haut de l’affiche, réunissant Harrison Ford et Daniel Craig. Une alliance qui mêle l’incroyable répartie et le sang-froid d’Indiana Jones à l’impassibilité et au goût pour les combats rapprochés du nouveau James Bond !
Dans le rôle de Woodrow Dolarhyde, le plus riche éleveur de bétail de la région, Harrison Ford se considère comme le bienfaiteur d’Absolution. Colonel durant la guerre de Sécession, cet homme dépourvu d’états d’âme s’en prend à l’étranger (D. Craig) qui débarque sur son territoire… Révélé par des films cultes dans lesquels il a interprété des personnages devenus légendaires (Han Solo dans Star Wars et Indiana Jones), l’acteur a enchaîné au fil des ans les succès au box-office (Apocalypse Now, Blade Runner, Ennemis Rapprochés, Air Force One…). Pour l’équipe du film, son air de voyou, charmant mais imprévisible, correspondait parfaitement au rôle et il a ainsi accepté de porter à nouveau le chapeau de cowboy, ce qui lui a rappelé son rôle dans Indiana Jones.
Incarnant le héros hors la loi Jake Lonergan, à la fois familier et intrépide, Daniel Craig est celui par qui tout commence. Il a déclaré s’être inspiré du jeu d’acteur tout en finesse de Clint Eastwood ou encore de films comme Butch Cassidy et le Kid, Alien ou Blade Runner. Il aurait été choisi pour sa ressemblance avec Yul Brunner, l’un des plus célèbres cowboys du cinéma américain, et pour son charme bourru à la Steve McQueen. Acteur phare de la scène indépendante britannique, il a fait carrière à Hollywood en se faisant remarquer dans des seconds rôles marquants, avant de devenir une véritable star en enfilant le smoking de l’agent 007 pour le 21e volet de James Bond, Casino Royale, et les suivants.
Des seconds rôles de qualité
Olivia Wilde interprète la jolie et énigmatique Ella, qui suit Jake de près et semble être la seule à savoir ce que veulent les extraterrestres. Déterminée et mystérieuse, elle est la seule femme de ce groupe de combattants réunis à contrecoeur, afin de lutter contre l’envahisseur. Après des apparitions à la télévision, puis sur le grand écran, elle est remarquée dans la célèbre série « Dr House », avant d’être à l’affiche de films comme Les Trois Prochains Jours ou Tron, l’héritage.
De son côté, Paul Dano joue Percy, le fils unique de Woodrow Dolarhyde, enfant gâté et voyou sournois, ivrogne et amoral, qui pense que l’argent de son père lui donne tous les droits. Considéré très jeune comme l’un des plus grands espoirs hollywoodiens, il atteint la consécration avec Little Miss Sunshine, avant d’enchaîner les films à succès, comme There Will Be Blood, Hotel Woodstock, Max et les Maximonstres, Gigantic ou Night and Day.
Quant à Sam Rockwell, il endosse le personnage de Doc, le patron du saloon d’Absolution. Ce personnage timide et maladroit fera preuve de courage en rejoignant la troupe de combattants après l’enlèvement de sa femme par les extraterrestres. Après s’être affiché dans des films indépendants, il s’est révélé au grand public dans La Ligne verte. Reconnu pour ses interprétations de rôles loufoques, il retrouve ici Jon Favreau, après leur collaboration sur Iron Man 2.
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