Nouveaux accords entre la CPU, le CNRS et l’INSERM


La Conférence des présidents d’université a signé deux accords, l’un avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l’autre avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il s’agit de décloisonner les relations entre universités et organismes de recherche en termes de gestion, de recrutement, de formation, de valorisation et de programmation conjointe de la recherche.

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, se félicite de la signature par la Conférence des présidents d’université de deux accords, le premier avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et le second, avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). La ministre salue l’exemplarité de ces deux nouveaux accords qui participent à la mise en place d’un large partenariat entre les universités et ces organismes de recherche. En effet, ils permettent de décloisonner, conformément à l’esprit de la réforme de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, les relations entre ses différents acteurs, en termes de gestion, de recrutement, de formation, de valorisation et de programmation conjointe de la recherche.

* Tout d’abord, en matière de gestion, ils prévoient la mise en place de la délégation globale dans les unités mixtes de recherche, selon laquelle l’université est désignée en tant que mandataire unique du laboratoire qu’elle héberge pour en assurer la gestion administrative. Cette simplification des démarches, qui s’appuiera sur les règles de gestion les plus souples, a été voulue afin de libérer les chercheurs de complexités administratives chronophages.
* Dans le domaine du recrutement, Valérie Pécresse se réjouit de la volonté de l’INSERM, du CNRS et de la CPU de contribuer activement à la mise en place de chaires mixtes université-organisme telles que définies par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces chaires mixtes ont vocation à attirer les talents à l’université grâce à des conditions de travail attractives en termes de rémunération et d’environnement, et à renforcer le potentiel scientifique des meilleurs laboratoires.
* Par ailleurs, ces accords confortent le rôle de ces deux organismes de recherche au service des politiques de site menées dans le cadre des PRES, en particulier en matière de valorisation de la recherche ou d’insertion des doctorants issus d’une filière universitaire ou d’une filière d‘ingénieur.

Ces initiatives complètent les politiques de partenariats respectivement menées par l’INSERM et le CNRS, qui se sont récemment traduites par la création de cinq Alliances thématiques de recherche.

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