Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin octobre 2021

En octobre 2021, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) atteint un nouveau pic, progressant de 0,8 %, après avoir stagné en septembre (+ 0,1 %), portant à + 8,2 % l’évolution sur trois mois.  L’évolution sur un an est de + 19,7 % et celle par rapport à février 2020, dernier mois avant la crise, s’établit à + 13,8 %.

La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en octobre 2021 s’explique par l’augmentation des embauches en CDI (+ 2,9 %), celles en CDD de plus d’un mois diminuant quant à elles de 1,2 %. Sur un an, les déclarations d’embauche en CDD de plus d’un mois progressent de 10,5 % tandis que celles en CDI augmentent de 31,2 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 15,5 % et + 12,0 %.

Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois diminuent de 1,1 % en octobre 2021 mais restent en hausse de 11,7 % sur trois mois (+ 20,1 % sur un an ; + 12,8 % par rapport à février 2020).

Au troisième trimestre 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 3,7 % après de 2,2 % le trimestre précédent. Elle augmente de 6,7 % sur un an (après + 21,0 %) et dépasse désormais son niveau du quatrième trimestre 2019.

En septembre 2021, compte tenu du contexte de crise prévalant un an plus tôt, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 6,0 % sur un an en lien notamment avec le niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) en septembre 2020. La part de l’assiette chômage partiel s’élève à 0,6 % en septembre 2021, contre 1,6 % en septembre 2020. Cette part, stable par rapport au mois précédent, est en repli par rapport aux mois antérieurs (0,9 % en juillet 2021 après 1,3 % en juin 2021), mais reste plus élevée que celle mesurée avant crise de la Covid-19 (moins de 0,2 % en général). Néanmoins, la masse salariale est en septembre 2021 supérieure de 5,1 % à son niveau de septembre 2019.

Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore les taux d’impayés des cotisations. Néanmoins, en octobre 2021, le taux d’impayés à la fin du mois d’échéance, hors taxations d’office, s’améliore de nouveau (1,77 % après 2,45 % le mois précédent). Il en est de même pour le taux à échéance + 30 jours, qui s’établit à 2,03 % après 2,35 % et de celui échéance + 90 jours (2,35 % après 2,99 %).

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