Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin juillet 2021

En juillet 2021, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 7,0 %, après l’augmentation de 5,1 % en juin 2021 et la hausse exceptionnelle de 37,7 % en mai, portant à + 34,6 % l’évolution sur trois mois. L’évolution sur un an est de + 16,1 % et celle par rapport à février 2020, dernier mois avant la crise, s’établit à + 5,2 %.

La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en juillet 2021 s’explique par la diminution des embauches en CDD de plus d’un mois (- 9,4 %) et de celles en CDI (- 4,5 %). Sur un an, les déclarations d’embauche en CDD de plus d’un mois augmentent de 10,2 % tandis que celles en CDI progressent de 22,8 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 4,7 % et + 5,7 %.

Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois diminuent de 4,9 % en juillet 2021 mais restent en hausse de 8,3 % sur trois mois (+ 20,8 % sur un an ; 0,0 % par rapport à février 2020).

Au deuxième trimestre 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 2,0 % après avoir enregistré une hausse de 1,7 % le trimestre précédent. Elle progresse de 21,0 % sur un an, compte tenu du point bas du deuxième trimestre 2020, et retrouve quasiment son niveau du quatrième trimestre 2019 (- 0,1 %).

En juin 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 11,5 % sur un an (après + 22,1 % en mai), en lien avec le contexte de crise prévalant un an plus tôt. Elle est supérieure de 3,3 % à son niveau de juin 2019. La part de l’assiette chômage partiel s’élève à 1,3 % en juin 2021, après 2,7 % en mai. Bien qu’en repli par rapport aux périodes précédentes, son niveau reste significativement plus élevé que celui mesuré avant la crise de la Covid-19 (moins de 0,2 % en général).

Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise sanitaire et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore fortement les taux d’impayés des cotisations. En juillet 2021, le taux d’impayés à la fin du mois d’échéance, hors taxations d’office, augmente légèrement (3,89 % après 3,56 % le mois précédent). Le taux à échéance + 30 jours s’établit à 3,58 % après 3,13 %. Celui à échéance + 90 jours, qui reflète la situation du mois d’avril, s’améliore : 2,41 % après 2,66 % le mois précédent.

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