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Programme de la Fisheye Gallery tout l’été à Arles

Première exposition de Charlotte Abramow 

Nouvelle série de Stéphane Lavoué 

Lancement des livres de François Prost et de Théo Gosselin (…) et une exploration des nouvelles écritures photographiques au Couvent Saint-Cézaire.

Expositions

Envisagée comme la trajectoire des débuts du travail de Charlotte Abramow, l’exposition Première page retrace la manière dont l’artiste, depuis l’âge de 18 ans, déjoue les codes et les clichés associés à la beauté féminine. Sans jamais essentialiser les femmes à une seule image, ni en faisant un catalogue d’expériences, le travail d’Abramow s’attarde sur les plis, les traces, les cicatrices. Les corps deviennent une matière ludique et sortent de l’hypersexualisation. L’artiste donne une corporéité à ses sujets. Loin des images lissées qui pullulent dans les publicités ou sous les filtres d’Instagram, les femmes sous l’objectif d’Abramow ont du relief.

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Avec « Les Enchanteurs », Stépahne Lavoué pose son regard une nouvelle fois sur la Bretagne, son territoire d’adoption. Suite à la lecture des Légendes de la Mort, d’Anatole le Braz paru en 1893, l’artiste sillonne les Monts d’Arrée, entre errance et quête, sur les traces de l’Ankou, ou peut-être est-ce le fantôme qui suit ses pas. Les enchanteurs sont ceux que l’artiste a rencontré, au fil des courants telluriques que l’on sent vibrer dans les pierres granitiques de Cornouailles, de Goëlo ou de Trégor, sur une terre battue par le vent, que la mer borde de toute part. Ils ne sont pas là par hasard, sur cette lande habitée pour toujours par les légendes celtes, les superstitions chrétiennes et païennes.

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Pour le Prix des Nouvelles écritures de la Photographie Environnementale de la Gacilly, le photographe Brieuc Weulersse avec «Researth», s’interroge sur la recherche scientifique à l’heure des théories de l’effondrement. Il propose ici, dans une approche documentaire renouvelée, de mettre un pied dans le monde de la recherche expérimentale où étudiants et chercheurs travaillent afin d’apporter des solutions à notre avenir incertain

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Fisheye Gallery, 19 rue Jouvène, Arles

Et au Couvent Saint-Cézaire, « INCARNATIONS, quand la photographie prend corps »
L’exposition Incarnations donne à voir des images-mondes, créés par des artistes qui s’emparent de nouvelles technologies photographiques.

Avec la photogrammétrie et le scan 3D, les images deviennent des écologies virtuelles, avatars-portraits, corps hybrides et récits incarnés avec notamment l’école MoPA.

Entrée libre et gratuite