En 2021, les Français font confiance à la science et aux scientifiques

3M publie les résultats de son étude annuelle sur l’Etat de la Science en France et dans le monde (SOSI – State of Science Index). Réalisée dans 17 pays dans un contexte de pandémie et menée par un institut de sondage indépendant, elle révèle de nombreux enseignements sur l’espoir et les attentes que suscite la science en matière de santé, d’environnement et d’accès aux carrières scientifiques.

Alors que le pays poursuit sa campagne de vaccination pour lutter contre la pandémie de COVID-19, la science n’a jamais été aussi présente dans nos vies. Elle est au cœur de nos conversations. Dans ce contexte, 3M publie la cinquième édition de son étude sur l’Etat de la Science en France et dans le monde.

L’objectif de cette étude menée chaque année depuis 2018 est de mesurer et comprendre la façon dont les individus perçoivent la science. Quel est son rôle ? Que représente-elle ? Quel est son impact dans leur vie quotidienne ?

Un espoir en temps de pandémie !

Ainsi près de 8 Français sur 10 (79%) estiment que la science est porteuse d’espoir pour l’avenir (vs 89% au niveau mondial). Les 3/4 (75%) espèrent même que la science contribuera à rendre l’année 2021 meilleure que 2020. Enfin, 78% des Français s’accordent à dire que la science nous sauvera de la pandémie. Sur ce point, la tendance mondiale monte à 85% en moyenne.

Aujourd’hui, une très grande majorité de Français déclare faire confiance à la science (84%) et aux scientifiques (81%). Des scores relativement élevés mais légèrement en deçà de la tendance mondiale (respectivement 91% et 86%).

« Nous bénéficions au quotidien des avancées scientifiques. Il est donc primordial d’élever le débat et de comprendre les réactions que la science suscite », commente Alain Simonnet, Vice-President & Managing Director 3M de la Région Méditerranée de l’Ouest. Et d’ajouter « la très grande majorité des Français accorde une solide confiance en la science. Il sera important de la maintenir à son plus haut niveau pour répondre aux défis qui vont bien au-delà de la santé comme les questions environnementales ou encore l’accès équitable aux carrières scientifiques. Sur ces points, la jeune génération parait d’ailleurs plus engagée que ses ainées, ce qui laisse présager de belles perspectives pour l’avenir ».

Plus de confiance. Plus de conformité ?

Les données de l’enquête suggèrent un lien entre la confiance en la science et le fait de suivre les conseils scientifiques pour nous protéger pendant la pandémie. En France, une majorité significative (85% vs 91% dans le monde) estiment que les individus devraient suivre les conseils des scientifiques pour contenir la propagation de la COVID-19. En outre, 74% des Français pensent que les vaccins sont une réponse indispensable pour résoudre les problèmes de santé publique (88% dans le monde).

Si l’image de la science est à son plus haut niveau depuis sa création, l’étude sur l’Etat de la Science révèle quelques disparités entre la France et le reste du monde.

La science est ainsi source d’espoir mais à peine la moitié des Français (54%) estime qu’elle améliorera nos vies d’ici 5 ans. Un écart significatif avec le reste de la population mondiale qui en est davantage convaincue (79% dans le monde).

Par ailleurs, la science connait un regain d’intérêt mais seulement 1/3 des Français (36 %) estime qu’il se poursuivra au-delà de la pandémie comme plus de la moitié de la population mondiale (59 %).

Enfin, les Français sont moins susceptibles de reconnaître l’importance de la science dans leur vie quotidienne (28% vs. 56% au niveau mondial).

La science, une réponse aux problématiques environnementales. Et il y a urgence !

L’étude révèle une préoccupation croissante des Français et un sentiment d’urgence concernant la santé de la planète. Si l’impact est moindre comparé à d’autres pays, il reste élevé. 66% estiment que la pandémie les a rendus plus soucieux de l’environnement (77 % dans le monde). Une majorité significative (90 %) s’accorde à dire que des solutions pour atténuer le changement climatique doivent être mises en œuvre immédiatement. Ils sont également 83 % (vs 89% au niveau monde) à estimer que les individus devraient se fier à la science pour contribuer au développement d’un monde plus durable.

La pollution plastique, une priorité environnementale absolue pour les Français

Parmi les préoccupations environnementales citées dans l’étude, la pollution plastique des océans arrive en tête (69%) suivie de près par le changement climatique (68%). Sur ce point, l’inquiétude est encore plus forte chez les adultes de la génération Z (76 %). Viennent ensuite la multiplication des catastrophes naturelles (66), la pollution de l’air (62% vs. 68% au niveau mondial) et l’approvisionnement en eau potable (56% vs. 64% au niveau mondial).

Sur la pollution plastique, la France fait figure d’exception par rapport aux autres pays interrogés. Ainsi parmi les priorités à résoudre grâce à la science, les Français placent la pollution plastique des océans (52% vs 41% dans le monde) devant la COVID-19 (48% vs 51% dans le monde).

« L’urgence d’améliorer la santé de notre planète et de ses habitants se manifeste haut et fort », commente Véronique Delpla-Dabon, Directrice RSE de 3M, France et Région Méditerranée de l’Ouest. « En travaillant main dans la main avec différents acteurs clés, et en appliquant nos innovations et notre science à la vie, nous sommes à même de contribuer à relever les défis environnementaux et construire un avenir plus durable ».

Un intérêt notable de la jeune génération pour l’enseignement et les carrières dans les STEM[1]

Si 88% des Français (vs 90% au niveau monde) reconnaissent que le monde a besoin que davantage d’individus poursuivent des carrières liées aux STEM, la pandémie n’a pas suscité de réelles vocations. Moins de la moitié (44%) semble être motivée par une carrière dans ces filières à cause de la pandémie. Bien loin de la tendance moyenne des autres pays interrogés (60% en moyenne dans le monde). Ils ne sont également que 42% à penser que les scientifiques et les professionnels de la santé ont une influence sur la nouvelle génération à poursuivre dans cette voie. Toutefois, cette proportion est nettement plus élevée chez les adultes de la génération Z en France (60%).

L’accès aux filières scientifiques pour les femmes est une priorité en France

En France, la plupart des personnes interrogées (83 % vs 88% au niveau mondial) affirment qu’il est essentiel de favoriser la diversité et l’inclusion dans les filières STEM. Sur la question de l’égalité des genres, les Français se démarquent. Hommes et femmes s’accordent à dire qu’il faut accroitre les efforts pour remédier aux inégalités auxquelles les femmes sont confrontées dans le domaine des STEM. Les 3/4 des Français (75% vs 70% monde) estiment que des conséquences dommageables sont à prévoir si la communauté scientifique échoue à attirer davantage de femmes et de filles. Enfin, ils sont 62% à reconnaitre que les femmes sont davantage découragées de poursuivre des études dans les STEM que les hommes. Sur ces deux points, les tendances en France sont en moyenne similaires aux résultats dans le monde.

Enfin, 86% pensent que les entreprises devraient jouer un rôle clé dans l’amélioration de la diversité dans les carrières scientifiques (contre 89% au niveau mondial).

Une coopération transverse et internationale en matière de solutions scientifiques est essentielle.

Près de 9 Français sur 10 (89%) estiment que les pays devraient davantage coopérer pour concevoir des solutions scientifiques afin de résoudre les grands défis auxquels les populations sont confrontées, comme les futures pandémies et le changement climatique. Par ailleurs, la coopération entre les secteurs public et privé pour faire progresser la science est massivement soutenue (89% en France vs 92% dans le monde).

En France, la science est considérée comme essentielle pour façonner, renforcer et améliorer le pays. 86% des Français interrogés pensent que les investissements en faveur de la science rendraient le pays plus fort (contre 91% au niveau mondial). Ils sont également 76% à déclarer que l’économie française s’améliorera si davantage de personnes s’orientent vers des carrières scientifiques (contre 84% dans le monde).

Pour plus d’informations sur les résultats de l’étude 3M sur l’Etat de la Science 2021, veuillez consulter le site suivant : www.3M.com/scienceindex.

Méthodologie de l’enquête sur l’Etat de la Science

L’étude sur l’Etat de la Science de 3M (SOSI) est une étude indépendante et représentative des populations à l’échelle nationale (sur la base des données démographiques recensées), menée par un institut de sondage indépendant par entretiens en ligne et hors ligne. L’enquête 2021 a été menée du 2 février au 23 mars 2021 dans 17 pays auprès de 1 000 adultes de la population générale (18+) dans chacun des pays suivants : Australie, Brésil, Canada, Colombie, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pologne, Singapour, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis. Au niveau de confiance de 95 %, la marge d’erreur est de +/- 0,8 point de pourcentage au niveau mondial dans les 17 pays, et de +/- 3,1 points de pourcentage pour chaque pays individuel.

Pour comparer toutes les tendances de l’enquête SOSI, une moyenne de suivi de 10 pays a été utilisée, avec une marge d’erreur de +/- 1,0 point de pourcentage. Les pays compris dans cette moyenne sont le Brésil, le Canada, la Chine, l’Allemagne, le Japon, le Mexique, la Pologne, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis.

A propos de 3M : Chez 3M, nous appliquons la science de manière collaborative pour améliorer la vie quotidienne. Nos collaborateurs sont au service de nos clients dans le monde entier. Présent en France depuis 1952, implanté sur 9 sites industriels et logistiques, 3M emploie près de 2 000 personnes. Pour en savoir plus sur les solutions créatives de 3M en réponse aux problématiques du monde, visitez www.3M.com

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