RÉACTION DE LA SPA À LA SUITE DES AMENDEMENTS ADOPTÉS PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

En première lecture, l’Assemblée Nationale vient de voter, le 27 janvier, les deux amendements portés par monsieur Loïc Dombreval, le rapporteur général de la proposition de loi et visant l’un à l’interdiction, à terme, de la vente d’animaux dans les animaleries et de la restriction de leur cession sur les sites marchands non professionnels. 

Ces dispositions répondent au combat mené par de nombreuses associations, et particulièrement par la Société Protectrice des Animaux.  

Pour notre association, il s’agit d’une véritable avancée qui fera date, en ce qu’elle sanctuarise l’idée selon laquelle l’animal n’est pas une marchandise. 
Au-delà de la question purement éthique, la vente en magasin offre aux jeunes animaux des conditions de vie très éloignées de leurs besoins physiologiques et ne peut être que le catalyseur d’un futur abandon. La vente sur Internet favorise l’élevage clandestin avec son cortège de maltraitance et de défaut de soins. Nous aurions souhaité que ces dispositions interdisent également la vente en animalerie, des Nouveaux Animaux de Compagnie, les NAC, qui sont abandonnés en très grand nombre. 

La SPA regrette que le don d’animaux sur les sites soit encore possible pour les particuliers  : les dons sont souvent des ventes déguisées, le cédant exigeant finalement le remboursement de soins, identification ou stérilisation non effectués. 

Selon Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA,

« Cette proposition de loi constitue une avancée législative qui fera date et qui concrétise l’engagement de la SPA. Nous nous en réjouissons et espérons que la suite de son parcours législatif – désormais entre les mains du Sénat au sein duquel la protection animale compte de nombreux alliés, confortera la volonté de ses rapporteurs de véritablement faire bouger les lignes, comme c’est le cas sur ces deux points particuliers de la vente des animaux ». 

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