Nucléaire : Les « têtes de listes » aux régionales interpellées sur les atteintes à la santé et à la vie de la population par les installations nucléaires.



Notre région est la région la plus nucléarisée d’Europe avec, sur son sol, près de 40 installations de destruction atomique civiles et militaires. Le risque sismique important dans l’ensemble de la zone aggravant encore la menace fatale..

Chaque jour chacune des installations nucléaires rejette dans l’atmosphère, dans nos rivières et, plus généralement, dans tout l’environnement, de la radioactivité qui porte atteinte à la santé et à la vie des habitants, qui contamine durablement nos territoires et la chaîne alimentaire. Il n’y a pas de dose inoffensive.

La traduction concrète : cancers et leucémies, atteintes neuronales et cardiaques, déstructuration de l’ADN sur plusieurs générations, malformations des fœtus, morts, …

La Coordination antinucléaire du sud-est appelle les candidat(e)s à cesser de faire une confiance aveugle à ces faux « experts » nucléaristes qui nous conduisent tout droit à l’accident majeur et engagent à jamais la responsabilité de chaque élu-e.

A ce jour les activités nucléaires ont généré en France plus de 1 500 000 m3 de déchets radioactifs – certains mortels pendant plusieurs centaines de milliers d’années, tandis que les récentes études scientifiques statistiques européennes et mondiales font état d’un sinistre bilan des activités nucléaires depuis les premiers essais de l’arme atomique et le développement des programmes nucléaires nommés abusivement « civils » : 60 millions de morts dus au nucléaire.

La Coordination antinucléaire du sud-est interpelle chaque candidat-e et tête de liste régionale et départementale car si les Régions n’ont pas les compétences qui leur permettraient de décider de l’arrêt définitif d’une installation nucléaire (comme c’est le cas dans d’autres pays « démocratiques »), les élu-es peuvent et doivent prendre un ensemble de positions et de décisions pour mettre un terme au massacre silencieux et en finir avec le crime sanitaire en cours. Et les risques terroristes sur les installations nucléaires.

La CAN-SE demande aux candidat(e)s aspirants aux plus hautes fonctions régionales, de prendre des engagements concrets sur 9 points dont au premier chef le vote d’une motion (ou vœu) en faveur de la fermeture immédiate des installations nucléaires pour des raisons sanitaires et de santé publique, de sécurité.

Seul l’arrêt du nucléaire, immédiatement et définitivement, permettra de sauver nos territoires, d’y développer une vie digne et respectueuse de chacun-e et de tous, de sécurité pour tous. Alors notre Région pourra enfin se tourner réellement vers l’avenir libéré du dogmatisme, des croyances mensongères et de l’emprise du lobby nucléaire qui hypothèque toute perspective.

http://www.coordination-antinucleaire-sudest.org



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