L’insolence du sort, le nouveau roman de Michel ZORDAN


C’est le second dans la série « Les exilés de l’Arcange ». Il vient de sortir en librairie.

En FRANCE, le périple de la famille MONTAZINI débute en 1930. Dans le premier ouvrage, l’histoire fait état des raisons de leur exil.

Résumé : Nous sommes en août 1932, bien installés dans leur ferme de L’Arcange, les Montazini peuvent enfin goûter une existence devenue paisible. Malheureusement, après le ciel bleu, viennent souvent les nuages, parfois même l’orage. Tout au long de ce deuxième tome, on se pose souvent les mêmes questions. Pourquoi le hasard a-t-il voulu que le jeune Sylvio se trouve, au mauvais endroit, au mauvais moment ? Pourquoi, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent de leurs ennemis d’hier, ceux-ci s’acharnent-ils ? Vous avez peut-être remarqué, que quelques fois, lorsqu’on se trouve en zone de turbulence, de petits bonheurs viennent saupoudrer votre quotidien, et le rendent un peu plus vivable. Et l’un des ces petits bonheurs, est une rencontre qui marquera le jeune héros pour la vie.

Synthèse de la critique : Cette nouvelle histoire ne laisse aucun répit, on retrouve avec plaisir les « héros » du premier ouvrage. Dès la lecture des premières pages, les autres s’enchainent avec un appétit toujours grandissant. L’auteur utilise des mots ordinaires pour une histoire qui ne l’est pas, parfois touchante, parfois déconcertante, parfois dure, très dure.

Même s’il s’en échappe régulièrement, Michel ZORDAN ancre son récit dans une campagne paysanne des années 30, qu’il dépeint sans concession, mais avec réalisme : ni misérable, ni parfaite. Autre point marquant, les acteurs jouent leur vrai rôle : les méchants sont très méchants, et les gentils sont gentils, sans plus… Quelques personnages bien choisis, saupoudrés à bon escient, mettent le piquant nécessaire et donnent au met une saveur particulière.

L’histoire nous entraine dans un tour de France chahuté, avec une facilité déconcertante « Bordeaux, Marseille, Lyon, Paris » pour nous faire découvrir la chute à son point de départ, Floréal. L’histoire parle d’immigration, sujet très actuel, mais une autre immigration, celle d’entre-deux-guerres. Elle parle aussi de rencontre, d’amitié, d’amitié adolescente qui doucement se métamorphose en quelque chose de beaucoup plus fort.

La mythique et insolite ferme des Montazini, « L’Arcange » joue encore un rôle très remarqué. Elle se dévoile toujours plus, mais apparaît encore plus mystérieuse. On apprend dans ce roman les origines de son nom.

Précision, le narrateur principal est un jeune garçon de 10 ans, même si ce n’est pas un livre étiqueté « jeunesse », on peut le conseiller à partir de 10/12 ans.

Marie-Claire Derrien, votre contact Editions 3Z mcd@unauteur.com – site www.unauteur.com

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