Plus qu’une aventure ! Une passion qui occupera le reste de ma vie


Le Tournant  !

Ecrire un livre peut sans doute constituer une épreuve pour son auteur, mais le faire éditer en est certainement une tout aussi redoutable.

N’étant ni de près, ni de loin familier du milieu de l’édition, même si par le passé j’ai été Directeur de publication d’un journal hebdomadaire Gratuit, j’ai naturellement recherché quelques informations, mais tout cela m’a laissé perplexe.

  • les grands éditeurs de la place reçoivent dix ou quinze manuscrits par jour, donc la chance est bien mince. Mais naturellement, ne gagnent au loto que ceux qui jouent…
  • les petits éditeurs peuvent donner plus d’espoir à l’écrivain néophyte. mais ce n’est tout de même pas assuré,
  • l’édition à compte d’auteur peut cacher quelques véritables arnaques (qualité du travail, coût, pas de réelle commercialisation, le paiement de l’auteur en une seule fois par an, un reversement à partir de 0,80 cts € etc…), Seuls les grands auteurs peuvent prétendre à de véritables revenus et des Avaloirs par trimestres. Le milieu littéraire n’est pas du tout évident.
  • enfin, à l’heure d’internet, la quasi-totalité des éditeurs présumés sérieux exigent encore un envoi de manuscrit, donc photocopies, timbres, protection des droits avant l’envoi … un vrai investissement avant même de savoir ou de recevoir un refus entre 4 et 7 semaines après. Perte de temps et d’argent.

Malgré tout, j’ai fait quelques tentatives pouvant se compter sur les doigts d’une main. Elles m’ont valu autant de réponses « bateaux » : « malgré ses qualités votre manuscrit ne correspond pas à notre ligne éditoriale ». Une seule réponse sérieusement motivée m’a conduit à relire mon texte et à l’améliorer encore par quelques corrections avant que le correcteur de mon tapuscrit intervienne, cependant aller plus loin m’aurait entrainé à perdre ma liberté d’auteur pour rentrer dans un texte formaté. Cette expérience m’a cependant permis de prendre suffisamment de recul par rapport à mon travail pour acquérir quelques certitudes sur la qualité et l’originalité de mon écriture.

Rester ainsi dans l’expectative fait perdre beaucoup de temps, et l’on pourrait si l’on n’y prend garde tout simplement se décourager après quelques essais infructueux. J’ai donc décidé de remettre à plus tard une édition de mon livre par le circuit des éditeurs traditionnels, et de me tourner vers l’autoédition.

A partir de cet instant, tout est devenu plus facile. Je n’étais plus l’écrivain isolé se cherchant une légitimité d’auteur, mais cet auteur engagé dans une action concrète pour l’édition de son ouvrage. J’ai trouvé des correspondants, pour des conseils clairs et avisés dans les différentes étapes, du premier contact jusqu’à la finalisation de mon Tapuscrit:

  • des consignes précises et compréhensives concernant tous les aspects techniques pour améliorer la mise en page et élaborer la couverture qu’en fait j’ai pratiquement conçu en totalité, comme certaines phases de la conception de l’ouvrage que je souhaitais réaliser moi-même, tout en restant extrêmement disponible pour me conseiller. J’ai grandement apprécié cette délicatesse et cette efficacité de mes correspondants que je remercie (l’imprimeur et le correcteur de mon ouvrage).

Aujourd’hui, deux mois après avoir donné le feu vert pour le bon à tirer, l’aventure continue donc avec la commercialisation de mon livre. Car c’est un autre métier que celui d’écrivain ou plutôt conteur d’histoires comme j’aime me nommer. Je deviens donc auteur, éditeur et distributeur.

Mes premières conclusions :

  • Le nombre d’exemplaires à imprimer, même en prévoyant les souhaits de commandes, ne pouvait pas être trop important, mais le « insuffisant » entraine inévitablement un coût de revient du livre supérieur. Il m’a fallu rapidement procéder à une seconde commande d’impression. Je ne peux cependant m’en plaindre.
  • Le prix de mon ouvrage (17 €), est parfait pour une vente nationale et internationale, car lorsqu’on s’oriente vers une diffusion sur l’ensemble de la France par le réseau des libraires. Il faut en effet bien prendre en compte l’ensemble des coûts au-delà de celui de l’édition elle-même : la commission du libraire, celui non négligeable des frais de port, les charges sociales de l’auteur, la mise en place d’une logistique hors normes, Bref…

A aucun moment je n’ai regretté d’être allé au bout de ma démarche, et l’existence bien concrète de ce premier Titre de ma propre collection Braco Passion constitue déjà une sacrée récompense. Alors, au-delà tout est bonus,

des souhaits de lecteurs particulièrement chaleureux, mon ouvrage présenté sur table, dans la vitrine de grandes librairies et de grands magasins, interview… Certes, tout cela est gratifiant, comme le sont les paroles des lecteurs connus ou inconnus et le projet d’adaptation cinématographique.

Plus de 1200 heures de travail personnel sur ce livre et autant pour la conception de la collection pour une expérience littéraire fascinante et passionnante dans laquelle je vais parcourir la France au-devant des lecteurs afin de vivre avec eux cette passion dévorante encore plus affichée avec la future adaptation cinématographique. Celle-ci qui prendra le temps qu’il faudra mais sera menée à son terme.

Le but est bel et bien de faire une collection de polar et d’en sélectionner pour le cinéma.

Je suis absolument « Braquo-Mania », j’ai trouvé mon chemin et le sens de ma vie avec cette création et je veux vivre cette passion jusqu’à la fin de mes jours !

Merci pour votre aide, merci pour votre soutien, merci pour vos premières commandes et

longue vie à la collection Braco Passion !

Christophe Mayor

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