Métier pénurique : les soudeurs attisent les convoitises


Randstad donne le coup d’envoi de la 5ème édition du Championnat de soudure (5 avril au 25 mai 2012)

L´industrie est essentielle à la bonne santé de l’économie française. Pourtant, nombre d´obstacles continuent d´entraver la compétitivité de ce secteur. La pénurie de compétences est l´un d’entre eux. Et il concerne tout particulièrement les soudeurs. Qu´il s´agisse du nucléaire, des chantiers navals, de l´aéronautique ou encore des installations électriques, le soudeur est au cœur de la production. Mais alors que l´Hexagone compte entre 50 000 et 60 000 soudeurs en activité, il faudrait au moins 3 000 professionnels supplémentaires pour répondre aux besoins des entreprises. Pourquoi une telle pénurie ? Le métier, qui peine à attirer les jeunes, souffre d´un déficit de formation : aujourd´hui, il n´existe plus de formation de soudeur au sein de l´Education nationale. Plus que jamais, le métier doit être revalorisé. C´est pourquoi Randstad lance la 5ème édition du championnat de soudure du 5 avril au 25 mai 2012. Animé par le centre expert Randstad métallurgie, chaudronnerie et soudure (MCS), le championnat fera étape dans 18 villes en France et sera rythmé par des séances de job-dating.

Un championnat pour mettre à l´honneur un métier en tension

A rebours de l´image qui lui est prêtée, soudeur est un métier complexe qui exige des compétences qui vont bien au-delà du seul maniement d´une torche. Mais à l´heure où les jeunes sont de moins en moins nombreux à embrasser la carrière de soudeur, les départs à la retraite n´ont jamais été aussi nombreux. Et la tendance ne devrait pas s´inverser, la majorité des soudeurs ayant plus de 40 ans. Le risque est donc grand de voir disparaître un savoir-faire souvent crucial pour nombre d´entreprises, donneurs d´ordres et sous-traitants. Cette nouvelle donne est-elle de nature à hypothéquer la compétitivité des entreprises industrielles de l´Hexagone ?

« A la faveur du débat sur l’emploi, l’’industrie a fait un retour en force sur la scène médiatique. Cela s’est notamment traduit par une prise de conscience sur la nécessité de réindustrialiser le pays. Secteur traditionnellement pourvoyeur d’emplois qualifiés, l’industrie est un atout pour l’économie de notre pays. La faire prospérer exige donc de redonner ses lettres de noblesse aux métiers manuels qui en sont la colonne vertébrale, au premier rang desquels le métier de soudeur », déclare Laurent Duverger, manager des centres experts Randstad MCS.

Ouvert à tous les soudeurs, hommes ou femmes, en poste ou en recherche d´emploi, le championnat de soudure met aux prises sur chacune des étapes des dizaines de participants qui sont jugés sur trois procédés de soudure au choix : le TIG, le semi-automatique et l´arc électrode enrobée. Ces trois procédés représentent la quasi-totalité des procédés de soudure manuelle en vigueur aujourd’hui.

Evalués sur leurs performances par les experts métier Randstad, les participants se mesureront sur la plate-forme de soudage virtuel développée par la société CS Wave, partenaire du championnat.

Trois gagnants sont désignés à l´issue de chaque étape du championnat – un par procédé. Au terme des épreuves, un(e) champion(ne) national(e) par procédé sera couronné(e).

En 2011, près de 300 soudeurs avaient participé à la quatrième édition du championnat. Fait notable, alors que le métier demeure très largement masculin – un soudeur sur dix est une femme seulement – les femmes représentaient près de 15 % des participants. Le signe, peut-être, d´une féminisation, même timide, de la profession.

Pour s’inscrire et tenter de devenir le meilleur soudeur ou la meilleure soudeuse de France, rejoignez l’une des agences Randstad organisatrices du championnat ou inscrivez-vous directement sur le site dédié : http://www.randstad.fr/championnat-de-soudure

À propos du groupe Randstad France

Né de la fusion de Randstad France et du Groupe Vedior France en mars 2009, le groupe Randstad France se place parmi les leaders en matière de services en ressources humaines avec un chiffre d’affaires de 2.7 milliards d’euros réalisé en 2009. Le groupe emploie près de 4 300 collaborateurs et 77 700 intérimaires chaque jour en s’appuyant sur son réseau national et local de plus de 900 agences et bureaux.

Le groupe, qui est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre les discriminations, est l’une des rares entreprises françaises à avoir renouvelé ses labels « Egalité Professionnelle » (octobre 2008) et « Diversité » (janvier 2009), en reconnaissance des actions menées en faveur de la promotion de la Diversité au sein de l’entreprise.

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