Droit de vote : les étrangers, citoyens de seconde zone


Les Verts communiquent : Pour la majorité UMP, les étrangers non-communautaires sont et restent des sous-citoyens. La majorité à l’Assemblée a voté contre le droit de vote et d’éligibilité des étrangers non-communautaires aux élections municipales.

Ce vote est le reflet de la mentalité réactionnaire de la droite française et des contradictions qui la traversent dès lors que l’on aborde la question des personnes étrangères.

Alors qu’ils ont les mêmes devoirs, pourquoi les étrangers non-communautaires n’ont-ils pas les mêmes droits? Pourquoi leur refuser ce que l’on accorde aux étrangers originaires de l’Union européenne ? Pourquoi leur refuser ce que l’on accorde aux citoyens français ?

Depuis près d’une décennie, la droite s’acharne sur certains étrangers. Véritable chair à canon électorale, ils sont stigmatisés à des fins politiciennes. Insécurité, identité nationale, burqa… et refus du droit de vote aujourd’hui.

Face aux mauvais procès d’intention, il est de plus en plus difficile d’être étranger non-communautaire dans notre pays tant ils font figure de bouc-émissaires.

Pour les Verts, il est nécessaire que les étrangers puissent bénéficier du droit de vote et d’éligibilité. Tout simplement.

Djamila Sonzogni,
Porte-parole

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