Moins de sel et de graisse dans les cantines ? Quand une bonne nouvelle en cache une mauvaise.


Le Maire du 2e arrondissement de Paris, Jacques Boutault se réjouit de constater que les mesures qu’il a prises dès son élection en 2001 en matière de restauration scolaires figurent en partie dans le récent décret publié par le ministère de l’agriculture issu de la loi de modernisation de l’agriculture de juillet 2010 .

Dans le 2e, on ne met à disposition des enfants ni ketchup, ni sauces, ni sel depuis près de 10 ans ! Les huiles de palme, les huiles végétales hydrogénées ou contenant des OGM sont strictement prohibées.

A 70%, les aliments servis proviennent de l’agriculture biologique ou sous label de qualité (AOC).

Chaque mardi, c’est un repas végétarien qui est proposé.

« Offrir à nos enfants des repas sains et équilibrés est un investissement de santé publique essentiel, qu’une volonté politique affirmée permet d’instaurer sans surcoût pour les parents.», déclare Jacques Boutault.

Malheureusement, le décret remet en partie en cause ces bonnes intentions ! Il impose en effet, à hautes doses, la présence de produits d’origine animale dans les menus.

Sous couvert de santé publique, cet arrêté laisse entendre que :
– calcium = produit laitier,
– protéines = protéines animales,
– fer et oligoéléments = viande ou poissons.

Il répond ainsi beaucoup plus aux volontés des industries agroalimentaires désireuses de placer le produit de leurs élevages intensifs, qu’a de réelles intentions de qualité nutritionnelle.

C’est aussi une façon d’imposer un modèle alimentaire dépassé, privilégiant l’élevage animal couteux en terme d’empreinte écologique, au détriment d’une agriculture tout aussi riche en éléments nutritionnels, mais plus respectueuse de l’environnement, et seule capable d’assurer un partage équitable des ressources alimentaires mondiales.

Contact Presse :
Bruno FISCHER
01 53 29 75 33
bruno.fischer@paris.fr

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