Présidentielles 2012 : Le pouvoir lâche ses chiens.


« Les cahiers du ministre », second opus de la série « Commissaire Garon ». Le 15 septembre aux Editions Beaurepaire.

La prochaine élection présidentielle va devoir compter avec une nouvelle gueule, celle du commissaire Garon. « Les cahiers du ministre », publié aux éditions Beaurepaire, est le second volet des pérégrinations de ce flic anarchiste, désabusé et schizophrène né de la plume de Raoul Saint-Luc, quelque part entre Céline et Simenon.

De Lyon à Genève, en passant par l’Elysée

Patrice Warth, ancien ministre, est retrouvé mort au volant de son véhicule : est-ce le seul hasard qui est responsable de l’accident dont a été victime l’ancien trésorier de l’Union des Conservateurs de Progrès, ou bien une main a-t-elle hâté le destin ?

Sa mort sème la panique dans le landerneau politique : sa veuve allègue détenir des cahiers particulièrement compromettants et menace de les rendre publics si toute la lumière n’est pas faite sur la disparition du politicien. Où sont cachés ces fameux cahiers ? Qui a intérêt à les voir publiés ? Qui est prêt à tout pour les enterrer ?

Du petit-lait pour le commissaire divisionnaire Garon, en charge de la brigade des affaires générales de Lyon. Une section un peu particulière chargée des dossiers mettant en cause des personnalités en vue, chassant des criminels en costume trois-pièces auprès desquels les petits malfrats ordinaires passent souvent pour des enfants de chœur.

Mais l’affaire va s’avérer plus tordue que prévue et conduira cet humaniste contrarié jusqu’à Nice, Chantilly et Genève, sur fond de guerre impitoyable des « services », de mafieux sans état d’âme et d’hommes politiques aux abois.

Un antihéros schizophrène et désabusé

Au fil de cette odyssée morbide, Saint-Luc plonge le lecteur dans les méandres de la politique et de la finance et dresse un portait au vitriol d’une caste d’élus dévoyés et sans scrupules. Au centre de tout ça, Albéric Garon de Bouziq, dit commissaire Garon, un antihéros hésitant entre révolte et cynisme, qui trimbale ses désillusions et sa schizophrénie en portant sur ses congénères un regard désabusé.

Dans un style fluide et direct, Saint-Luc dépeint avec un humour aussi noir que peut l’être l’âme humaine la face sombre des grands de ce monde, l’avidité, la corruption et le vice.

« Les cahiers du ministre », publié aux éditions Beaurepaire, est le second opus d’une série qui commence déjà à faire parler d’elle dans le petit monde du roman noir. Et ce n’est pas fini, puisque Saint Luc prévoit de faire reprendre du service à son commissaire Garon pas moins de deux fois par an. On n’a pas fini de trembler chez les mondains…

Extrait

« Chantilly, c’est La Mecque du nanti. Une bourgade charmante loin de toute cité populeuse, ayant une passion, le cheval, et un ennemi, le malappris. L’ensemble scolaire privé Fénelon y reçoit, de la maternelle jusqu’en terminale, les enfants des maîtres, et le lycée Jean Rostand ceux de la piétaille. L’asphalte et les trottoirs de ses rues ont l’air de sortir d’un stage de propreté Walt Disney, les bouchers y ont la panse rebondie et le teint rubicond, les pompistes servent encore le client. C’est dans cette ville de carte postale, où l’on pense bien et vote de même, qu’avaient choisi de se retirer les Guyancourt. »

Titre : Commissaire Garon – Les cahiers du ministre
Auteur : Saint-Luc
Code ISBN : 978-2-35767-094-5-1
Prix : 17€. 201 pages.
Disponible sur FNAC.com, CHAPITRE.com, AMAZON.fr, FURET.com et de nombreux autres sites marchands.

Contacts presse :
Raoul Saint-Luc
Email : raoul.saintluc@yahoo.fr
Denis Morlon
Chef de publication, Editions Beaurepaire
Email : contact@editer-livre.com
Tel : 04.66.74.12.08
Site : www.commissaire-garon.com

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