Grande enquête internationale : Sexualité, avec ou sans tabous ?


Près de 13 000 internautes de France, d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne, du Royaume-Uni et de Pologne ont répondu à la grande enquête d’aufeminin.com

Les pratiques sexuelles, les fantasmes, les accessoires, la vie à deux, le rapport à la contraception, etc. Les Européens, en majorité des femmes, se sont dévoilés et ont répondu sans tabous aux questions sur leur sexualité auprès d’aufeminin.com.

Focus sur la sexualité des femmes en 2011 à travers des résultats révélateurs décryptés par le docteur Sylvain Mimoun , gynécologue, andrologue et psychosomaticien, directeur du centre d’andrologie à l’hôpital Cochin.

Les femmes et la sexualité…
Excellente nouvelle, entre les femmes et la sexualité, les choses vont plutôt bien. Pour 93 % des répondantes, la sexualité est avant tout naturelle, une véritable source de plaisir. En effet, 7 femmes sur 10 disent ressentir du plaisir toujours ou très souvent lorsqu’elles font l’amour…

La plupart se déclarent heureuses et épanouies puisqu’elles se sentent parfaitement en phase avec leur partenaire. Leurs envies coïncident et leurs rapports sexuels se déroulent donc dans les meilleures conditions. Par ailleurs, si les internautes répondant à l’enquête se déclarent dans l’ensemble satisfaites, beaucoup d’entre elles émettent certaines réserves ou aimeraient davantage…

Quand la vie sexuelle laisse un goût de « pas assez »
Les chiffres sont sans appel, côté sexualité, c’est « bien, mais pourrait faire mieux ». 43 % des interrogées qualifient leur vie sexuelle de moyennement épanouie et pour 25 % la vie sexuelle est inexistante ou non satisfaisante.

En cause ? Des rapports trop rares pour une femme sur deux et trop fades. Plus de la moitié des femmes doivent solliciter leur partenaire pour avoir des rapports sexuels. « Les “nouvelles femmes” savent ce qu’elles veulent et l’expriment sans complexe », souligne le docteur Sylvain Mimoun.

75 % désireraient mettre un peu plus de piment dans leur vie sexuelle.

Les Européennes ont donc des envies, des rêves, des fantasmes et souhaitent un peu plus de fantaisie dans leurs rapports… Voilà qui ne semble ni insurmontable ni désagréable à mettre en œuvre !

Je fantasme, tu fantasmes… elles fantasment
73 % de femmes avouent avoir des fantasmes et une grande majorité aimeraient les voir se concrétiser. Pourtant, ces fantasmes restent le plus souvent du domaine… du fantasme, puisqu’ils restent généralement secrets : 42 % n’en parlent pas à leur partenaire et 41 % n’en partagent que certains…
Ils trottent dans leur tête et y restent sagement en attendant peut-être le moment propice ! Mais n’est-ce pas là le propre d’un fantasme ?

Sextoys et réunions coquines : l’inégalité européenne
Côté sextoys et ventes coquines, les inégalités se creusent. Si 66 % des Françaises ayant répondu à l’enquête utilisent des sextoys ou aimeraient bien en utiliser, les Italiennes sont 43 % à dire « pas question ! » (seules 17 % en utilisent).
Comme quoi, malgré leur réputation de chauds latins, les Italien(nes) connaissent encore des tabous dans ce domaine. Quant aux Espagnoles, près de 50 % aimeraient avoir recours aux sextoys… Une envie facile à combler finalement !

Quant aux réunions de vente d’accessoires coquins, ces “sextoys parties” ou “Fuckerware” (déclinaison des réunions des célèbres Tupperware) l’écart se creuse encore. Si 71 % des Italiennes n’en ont jamais entendu parler, en France, elles sont seulement 21 % à ignorer leur existence. Et les Anglaises ayant participé à l’enquête sont les plus expérimentées dans le domaine puisque près d’un quart d’entre elles déclarent avoir déjà participé à ces réunions privées.

Problèmes sexuels : les résoudre en couple
Les problèmes sexuels existent dans tous les couples, les interrogées en sont parfaitement conscientes. Il est rassurant de noter que 59 % des femmes répondantes parlent facilement à leur partenaire lorsque des soucis apparaissent. Ce partenaire est d’ailleurs le premier interlocuteur vers lequel elles se tournent pour 68 % d’entre elles. Parler et partager est certainement la meilleure méthode pour apaiser les tensions qui peuvent naître et pour résoudre les difficultés sexuelles auxquelles le couple fait face ensemble.

Parfois contrainte…
Une femme sur deux (54 % exactement) a déclaré avoir déjà fait l’amour par contrainte, pour faire plaisir à son partenaire. Le docteur Mimoun pondère ce chiffre en analysant : « Si c’est une erreur de se forcer (et donc de penser à son plaisir à lui), c’est une qualité de se motiver (de penser à son plaisir à elle). Pour éviter d’être contrainte, il serait bien, en couple, d’échanger afin d’apprendre au partenaire à donner envie. »

Et l’avenir ?
Concernant l’avenir, les femmes se déclarent plutôt optimistes et confiantes puisque même si leur plus grande crainte serait d’être quittée (pour 37 % d’entre elles), 32 % affirment avoir totalement confiance dans la solidité de leur couple.

La contraception : une affaire de femmes ?
Pilule, la star des contraceptifs
En France, la reine des contraceptions reste la pilule (à 49 %), suivie de très loin par le préservatif (13 %).

Des hommes peu impliqués
Côté contraception, les habitudes ont la vie dure. Ainsi, seuls 42 % des hommes s’impliquent peu ou pas dans la contraception de leur partenaire. Le docteur Mimoun déplore ce manque d’implication masculine : « 42 %, ce chiffre est énorme ! Améliorer la contraception passe par une prise de conscience des deux membres du couple afin qu’ensemble ils s’informent pour pouvoir choisir eux-mêmes la contraception qui leur correspond le mieux. »

Quand un coup dur survient
Pour plus de 9 femmes sur 10, cet accès à la contraception semble facile ou très facile. Et elles affirment savoir à qui s’adresser quand un problème survient puisque plus de la moitié d’entre elles se tournent vers un médecin ou un gynécologue.
Elles n’hésitent pas à avoir recours aux techniques existantes en cas de raté de la contraception : 38 % ont déjà pris la pilule du lendemain. Il est à noter aussi que 15 % d’entre elles déclarent avoir déjà subi un avortement.

Particularités de la sexualité des Européennes

C’est en France que les femmes ayant répondu à l’enquête estiment que leur trop grande fatigue professionnelle a tendance à faire baisser leur libido à 45 %… le pourcentage est d’environ 30 % dans les autres pays interrogés.

C’est en Allemagne que le plus de femmes trouvent que la fréquence de leurs rapports sexuels est trop faible (57 %)… Cela s’explique peut-être lorsque l’on sait que les Allemandes sont les plus nombreuses (79 % !) à déclarer ressentir du plaisir toujours ou très souvent lorsqu’elles font l’amour.
Lorsque les difficultés apparaissent, les femmes d’outre-Rhin sont celles qui ont le plus de mal à en parler à leur partenaire puisqu’une sur deux éprouve des difficultés à en parler… Peut-être sont-elles finalement privilégiées dans leurs rapports de couple puisque 78 % déclarent n’avoir jamais vécu de situation d’infidélité dans leur couple : un record.

C’est en Angleterre que les femmes se déclarent le plus en phase avec leur partenaire (à 46 %). Ce sont elles qui, à égalité avec les Allemandes, utilisent le plus de sextoys (41 % des répondantes). 23 % des femmes d’outre-Manche ont déjà participé à des réunions de vente d’accessoires coquins… Alors, qui a dit que les Britanniques étaient coincées ?

Ce sont les Espagnoles qui ont le moins besoin de solliciter leur partenaire pour avoir des rapports sexuels puisque seulement 32 % ont déjà été demandeuses. Ce sont aussi elles qui sont le plus satisfaites de la fréquence de leurs rapports sexuels (à 49 %)… Ceci expliquant peut-être cela.

C’est en Italie que le rejet des sextoys est le plus fort. 43 % des Italiennes répondent « non, pas question » lorsque l’on évoque la possibilité d’avoir recours à des accessoires pour pimenter leurs ébats… D’ailleurs, ce sont aussi elles qui déclarent avoir le moins besoin de pimenter leurs relations avec leur partenaire.
Même si, comme toutes les Européennes, les Italiennes s’adressent principalement à un médecin en cas de problème de contraception, il est à noter que 35 % d’entre elles vont se renseigner sur Internet et fréquentent les forums afin de trouver les informations qui leur manquent.

D’après les internautes qui ont répondu à l’enquête, c’est en Pologne que les hommes s’impliquent le moins dans la contraception de leur partenaire : 44 % ne s’impliquent pas du tout. Comme il s’avère que les Polonaises utilisent majoritairement le préservatif comme moyen de contraception (à 37 %), il y a fort à parier que ce sont elles qui passent à la pharmacie !

À propos d’aufeminin.com
Détenu à 82,25 % par le groupe Axel Springer, le groupe aufeminin.com est le n° 1 des éditeurs de sites féminins dans le monde et est présent en France, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Suisse, Canada, Maroc et Vietnam. Son audience s’élève à 42,0 millions de visiteurs uniques(1) dans le monde.
En Europe, le groupe a enrichi son offre digitale sur le mobile avec une application iPhone aufeminin, une application iPhone Marmiton et un site m.aufeminin.com optimisé pour le mobile.
aufeminin.com est également propriétaire de Smart AdServer qui développe et commercialise, pour les agences médias et les éditeurs, des solutions premium d’adserving pour la gestion des campagnes display web, mobiles et iPad. Smart AdServer compte aujourd’hui 250 clients pour 1500 sites, présents sur quatre continents.
Le groupe aufeminin.com a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 40,5 M€.
aufeminin.com est cotée au compartiment C de NYSE-Euronext Paris (ISIN : FR0004042083, MNEMO : FEM).
(1) Source : comScore, février 2011.
(2) Source :Smart Adserver, mars 2011.

Relations Médias
FHCOM pour AUFEMININ.COM : Frédéric Henry – agence@fhcom

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