« Opel soutient depuis très longtemps le Formula Student. Nous accompagnons ‘en direct’ tout le processus de développement et nous nous intéressons de près à la façon dont les équipes approchent les problèmes et comment elles innovent pour les surmonter. De leur côté, les futurs ingénieurs découvrent comment fonctionne la R&D chez Opel, » a expliqué Christian Müller, Managing Director Engineering, lors de la remise des clefs des Insignia Sports Tourer aux différents teams.
Les jeunes participants au Formula Student ont pour mission de créer un prototype. Cette monoplace doit répondre à un cahier des charges très précis. En outre, les équipes ont à calculer le coût de leur création et présenter un business plan – comme s’il s’agissait de n’importe quel nouveau modèle dans l’industrie automobile. Et ce n’est qu’une fois ces épreuves franchies que le véhicule peut aborder le circuit. Dans un premier temps, les monoplaces doivent faire leurs preuves en gagnant des points dans des évolutions qui se déroulent sur la piste de comportement, qui prennent aussi en compte les accélérations et l’endurance. Le rendement énergétique est également un élément essentiel. Les décisions sont prises par un jury de spécialistes issus du sport automobile, de l’industrie automobile et des équipementiers.
La création du Formula Student remonte à 1981. La série allemande, à l’initiative de l’Association des ingénieurs allemands (VDI), a été créée en 2006 sous le nom de Formula Student Germany. Le règlement technique permet de recourir à trois possibilités de motorisations : en plus d’un moteur à combustion classique, les moteurs électriques sont également autorisés. Depuis 2017, les voitures autonomes ont même leur propre catégorie. Les équipes soutenues par Opel concourent dans toutes les catégories. Demain, l’accent sera encore plus mis sur les motorisations électriques et l’intégration des nouvelles technologies pour un fonctionnement entièrement autonome.