La renaissance du bassin des enfants dorés grâce au mécénat de la fondation BNP Paribas



Grâce au mécénat de la fondation BNP Paribas, l’établissement public du château, du musée et du domaine national de versailles lance la restauration du bassin des enfants dorés, chef-d’oeuvre de la statuaire en plomb des jardins de Versailles.

Établi en lisière du bosquet du théâtre d’eau, au nord du parc de Versailles, le bassin des Enfants dorés est créé en 1709 par Jules Hardouin-Mansart. De forme elliptique, ce petit bassin est orné en son centre d’un groupe de huits chérubins en plomb, sculpté à partir de 1704 par Jean Hardy. La sculpture, exécutée à l’origine pour les bassins du parc de Marly, est finalement déposée à Versailles en 1709. Véritable chef-d’oeuvre de la statuaire en plomb des jardins de Versailles, elle témoigne du goût de Louis XIV pour l’enfance après les multiples décès de ses descendants qui assombrissent la fin de son règne.

Bassin_enfants-dores_VersaillesRestauré dans les années 1940 et 1980, le bassin des Enfants dorés a beaucoup souffert lors de la tempête de 1999. Un programme général de restauration s’avère aujourd’hui nécessaire sur les maçonneries de structure, les dispositifs d’étanchéité et les ouvrages de fontainerie. La restauration du groupe central et des éléments décoratifs en plomb doré sera réalisée dans les ateliers de la Fonderie de Coubertin. Ces opérations seront complétées par la remise en état de la banquette de gazon et des sols sablés autour du bassin. Ces interventions viendront parachever les actions conduites depuis plus de dix ans sur cette lisière nord des jardins de Versailles, permettant de retrouver toute la richesse et les détails de la composition du jardin de Louis XIV.

Ce chantier de restauration fera appel aux compétences spécifiques de différents métiers d’art (doreurs, fontainiers, restaurateurs de métal, maçons, jardiniers), qui interviendront sous la conduite de l’architecte en chef des monuments historiques, Pierre-André Lablaude, et de la direction du patrimoine et des jardins du château de Versailles. Cette opération participe ainsi à la volonté du château de Versailles de valoriser l’excellence de ces savoir-faire uniques et fragiles.

rendue possible grâce au mécénat de la Fondation BNP Paribas, cette campagne de restauration est la quatrième soutenue par la Fondation au château de Versailles. Ainsi, en 1994, la Fondation inaugurait son célèbre programme « BNP Paribas pour l’Art » en accompagnant la restauration du tableau de Véronèse Le repas chez Simon dans le salon d’Hercule du château de Versailles. En 1999 et en 2002, elle renouvelait son partenariat avec Versailles en soutenant les restaurations des plafonds peints par François Lemoyne, L’Apothéose d’Hercule, et Michel II Corneille, Mercure.

À propos du programme « BNP Paribas pour l’Art »

Mécène fidèle et reconnu des musées, la Fondation BNP Paribas s’attache à préserver et faire connaître leurs richesses. C’est ainsi qu’elle apporte son soutien à la restauration de leurs chefs-d’oeuvre, à travers le programme « BNP Paribas pour l’Art ».

Lancé en 1994, ce programme a permis la restauration de plus de deux cents oeuvres ou ensembles d’oeuvres couvrant toutes les périodes de l’histoire de l’art et conservés dans les musées et monuments français, parmi lesquels le musée national d’Art Moderne (My Flower Bed de Yayoi Kusama), le musée d’Orsay (la collection de pastels), le musée de la manufacture de Sèvres (collection des terres cuites du XVIIIe siècle), le musée des Augustins de Toulouse (statue représentant une Vierge à l’Enfant du XVe siècle, Nostre Dame de Grasse), le musée des beaux-arts de Quimper (collection des peintures italiennes anciennes), le musée national de la Renaissance au château d’Ecouen (la Cène de Marco d’Oggiono) ou encore le musée des beaux-arts de Tourcoing (la collection Eugène Leroy).

Attachée à accompagner le développement du Groupe BNP Paribas à l’international, la Fondation BNP Paribas multiplie, depuis 2004, ses interventions auprès de grands musées internationaux comme par exemple : le Städel Museum de Francfort en Allemagne (Triptyque de la Vierge de Macrino d’Alba), la Neue Pinakothek de Munich en Allemagne (Ecluse dans la vallée d’Optevoz de Charles-François Daubigny), l’Art Gallery New South Wales de Sydney en Australie (The Boar Hunt de Franz Snyders), la National Gallery of Victoria de Melbourne en Australie (La Traversée de la mer Rouge de Nicolas Poussin), l’Art Gallery of Ontario de Toronto au Canada (Le bocal d’abricots de Jean-Siméon Chardin), le Musée des beaux-arts de Montréal au Canada (Jeune femme jouant du virginal de Emanuel de Witte), le futur musée de la mosaïque d’Alexandrie en Égypte (avec la restauration en cours de mosaïques antiques retrouvées à Alexandrie), le Musée d’Art de Catalogne à Barcelone en Espagne (La conversion de Saint Paul de Juan Bautista Maino), le Musée Byzantin et Chrétien d’Athènes en Grèce (dix fresques d’époque post-byzantine), la National Gallery à Dublin en Irland (Le bassin d’Argenteuil avec un voilier de Claude Monet), le Ohara Museum à Kurashiki au Japon (Avant le Bal de Léonard Foujita), le Van Loon Museum d’Amsterdam aux Pays-Bas (six panneaux peints par Jurriaan Andriessen), la Galerie Tretiakov de Moscou en Russie (triptyque Les Baigneuses de Natalia Gontcharova), le Peranakan Museum de Singapour avec la restauration d’une tapisserie perlée datant du début du XXe siècle ou encore le Musée National du Palais de Taïwan (avec la restauration d’une boîte à miroir datant du XVIIIe siècle).



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